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GABRIEL BOUDIN
Né en 1995 à Paris, Gabriel Boudin grandit dans l’atelier de son père, Philippe Boudin, quant à lui sculpteur-graveur. C'est à vingt-deux ans qu'il commence à y sculpter, en autodidacte. Adepte de la taille directe, travaillant sans modèle, il construit des corps, des visages, pour ensuite questionner leur intégrité.
INSPIRATION
Son travail le conduit rapidement à une retranscription esthétique des arts primaires par le biais intemporel du sujet humain, soulevant ainsi un questionnement quant aux positionnements de nos sociétés modernes. Aussi va-t-il chercher ses matériaux dans des zones naturelles, s'inspirant des formes que proposent déjà la Nature pour ensuite les humaniser.
La proximité avec son père, diagnostiqué bipolaire en l'an 2000, a grandement influencé sa création quant aux sujets de la perte d'identité et de l'effacement de la mémoire que peuvent provoquer les psychopathologies. En a résulté la série des Semis Visages. Initiant chaque pièce par la réalisation d'une tête, sa recherche le mène dans un second temps à aménager la matière en y insufflant du vide, à en effacer certains éléments jusqu'à l'obtention d'un équilibrage des formes et des masses.


ACTUALITÉ
Avec sa nouvelle série des Corps Brûlés, Gabriel Boudin travaille à l'élaboration d'un processus créatif plus proche de l'essence de la forme naturelle afin d'établir une intimité grandissante entre le corps humain et le bois. Par ailleurs, la combustion possédant déjà la symbolique induite de la transformation, elle conduit à l'homogénéisation du matériau pour tendre vers un aspect minéral.
Si les Semis Visages sont une expression du rapport à soi, les Corps Brûlés ont pour objectif celle de l'altérité, de la constante redécouverte de l'Autre. En sa valeur d'inconnue, l'emploi systématique de la lettre « x » dans les titres de ses sculptures appuie cette démarche naissante.
TRANSMISSION
Ayant donné des cours aussi bien collectifs que particuliers, Gabriel Boudin envisage la transmission dans l'art, et plus amplement dans la vie, comme un processus inévitable.
La relation d'enseignant à élève l'intéresse plus particulièrement dans le sens où il s'enrichit de l'observation de l'approche de ses élèves à l'art. C'est pourquoi il cherche toujours à leur laisser un maximum de liberté dans leur expérience, à les aiguiller plutôt qu'à les diriger afin qu'ils s'orientent vers un développement plus personnel de leur pratique.
L'art étant un vecteur d'identité culturelle, il convient aux entreprises et aux associations le souhaitant de déterminer leur propre identité au travers d'une démarche artistique, que ce soit afin d'alimenter leur ligne de communication à l'extérieur ou pour aménager leurs locaux et ce afin d'offrir une teneur artistique à
toutes celles et ceux qui y travaillent ou y transitent.

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