CORDELIA BEAUDEQUIN
​Née à Paris en 1996, Cordélia Beaudequin grandit dans un environnement artistique. Après un parcours scientifique puis une formation en Perruquerie, elle commence à dessiner et à peindre en parallèle de son travail à l’opéra. Depuis ses premières expositions en 2021, elle développe un univers figuratif , explorant la lumière et les contrastes pour évoquer la perception du monde et les moments suspendus de la vie.
INSPIRATION
Après le baccalauréat, Cordélia s’oriente d’abord vers des études de médecine, qu’elle poursuit pendant un an et demi. Passionnée par les sciences, elle comprend toutefois que cette voie ne correspond pas à sa sensibilité. Elle se tourne alors vers une licence de géologie, spécialisée en météorologie.
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Peu à peu, le besoin de créativité s’impose. Cordélia se forme au maquillage et à la perruquerie pour travailler dans le spectacle vivant, métier qu’elle exerce notamment à l’opéra. Parallèlement, elle commence à dessiner, soutenue par ses parents — sa mère est peintre et son père photographe. C’est au contact de ce milieu familial artistique qu’elle construit sa propre éducation artistique et réalise ses premières œuvres.
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Parmi ses influences, elle cite des artistes contemporaines telles que Françoise Pétrovitch et Claire Tabouret, mais également sa mère Natacha De Bradké, ses amis et son entourage, qui nourrissent sa réflexion et son regard.


ACTUALITÉ
Le travail de Cordélia s’inscrit dans une démarche figurative. Elle s’appuie notamment sur l’imagerie photographique, utilisant ses propres clichés comme points de départ pour ses dessins.
Elle expose pour la première fois en 2021. Aujourd’hui, Cordélia est régulièrement exposée à la Galerie Aiguillage, au sein des Frigos à Paris, et poursuit son exploration créative autour du concept de Memento Vivere.
Son œuvre est profondément marquée par une fascination pour la lumière et les contrastes qui en découlent, qu’elle considère comme son véritable sujet. Elle explore l’opposition et l’harmonie entre le clair et le sombre, les jeux d’ombres et d’éclats, cherchant à traduire émotions et perception du monde.
Les figures et objets qu’elle représente ne sont jamais une fin en soi : ils servent à révéler la lumière, à évoquer ce tournis de la vie et ces moments suspendus où l’on oscille entre contemplation et intériorité.
TRANSMISSION
Pour Cordélia, l’art est un contact constant, à la fois avec soi-même et avec les autres. La transmission fait partie intégrante de sa pratique : partager ce qui la touche et la fait vibrer donne une dimension humaine essentielle à son travail.
Transmettre, pour elle, c’est rendre accessible ce qui semble souvent réservé à quelques-uns. Avant de peindre et de dessiner, elle croyait qu’il fallait “être bon tout de suite”. L’expérience lui a prouvé le contraire : créer, c’est d’abord oser. Elle cherche aujourd’hui à partager cette conviction.
Selon Cordélia, l’art a toute sa place dans le monde professionnel, car il permet de conjuguer introspection et création collective. Travailler avec ses mains, réfléchir à son geste et à ses choix favorise une meilleure compréhension de soi.
Mais l’art est aussi une porte ouverte vers les autres : il invite à dialoguer, à collaborer et à comprendre les sensibilités de chacun. Dans un cadre collectif, la création devient un espace d’échange et de réflexion partagée, une œuvre commune qui renforce les liens et redonne du sens à l’action collective, en liant émotion, réflexion et rencontre humaine.
